Depuis quelques semaines maintenant, nous tentons, au travers d’articles, de démystifier cette profession atype qu’est celle d’Huissier de Justice.

Nous nous sentons d’autant plus impliqués, lorsque nous lisons certains articles, comme celui-ci. 

L’image qqui illustre cet article n’est pas anodine : elle reflète ce qu’un grand nombre de personnes pense de la profession d’Huissier de Justice.

L’Huissier est donc perçu, par le biais de cette illustration, comme étant le bras armé des créanciers et de la justice, présent pour enfoncer, un peu plus, les citoyens dans la misère.

Or, l’Huissier est avant tout un être humain, qui exerce son rôle d’acteur socio-économique, tout en restant ouvert au dialogue avec le justiciable.

Lorsqu’il se déplace chez ce dernier dans le cadre de ses missions légales, cet officier public ministériel exerce son métier, comme n’importe quel citoyen lambda, respectueux de ses interlocuteurs et sans apriori vis-à-vis de ces derniers.

Ses déplacements peuvent s’avérer divers et variés. Nous citerons, à titre d’exemples, les raisons principales suivantes :

• Signifier un titre exécutoire – un jugement prononçant le divorce par exemple ;
• Convoquer une personne devant une juridiction – citation ;
• Procéder à une visite domiciliaire et tenter de trouver un arrangement avec le débiteur;
• Procéder à l’inventaire des biens dans le cadre d’une saisie ou au chargement ;
• Procéder à une expulsion ;
• Dresser un état des lieux d’entrée ou de sortie ;

L’Huissier de Justice doit donc être considéré comme un intermédiaire, médiateur, qui tente de faire émerger des solutions équilibrées.